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![]() © Frank Stanton, 1997 |
![]() © Frank Stanton, 1997 |
![]() © Peter Bennett |
Ce chiffre est certainement très inférieur à la réalité, car on n'a pas pu lire tous les livres de bord, et tous ne mentionnent pas ces « détails »... On pourrait imaginer qu'avec l'apparition des bateaux à vapeur - voyages moins longs, cargaison plus importante -, l'hécatombe cesserait : il n'en fut rien, au contraire. Les baleines étant de plus en plus rares, il fallait trouver des animaux qui fourniraient de l'huile... Et c'est ainsi que les fabricants de matières grasses entretinrent le massacre des tortues, qui dura jusqu'à l'extermination à peu près totale, vers 1950.
Pour pouvoir sauver les onze espèces dont quelques spécimens avaient survécu, le W.W.F. (World Wildlife Fund) a voté un crédit très important d'un
demi million de dollars. Ceci afin de pouvoir envoyer des scientifiques faire des études sur le terrain et afin de construire des laboratoires, ainsi qu'une pouponnière pour sauver les dernières tortues géantes.
Une espèce protégée
Une autre préoccupation du W.W.F. est de tenter d'éliminer, ou tout au moins de neutraliser, les prédateurs « artificiels » des tortues. Autrement dit, tous les animaux introduits par l'homme. Les chiens, les porcs et surtout les chèvres. Les porcs et les chiens détruisent les neufs ou les tortues très jeunes.