Empereur du Grand Nord, seigneur de la banquise, l’ours polaire règne en maître absolu sur l’océan glacial Arctique. Les Inuits le nomment " le grand errant solitaire ". Avec ses petites oreilles rondes plaquées contre la tête pour éviter les pertes de chaleur, un duvet dense sous une fourrure de poils de 15 centimètres de longueur, et sous la peau, une couche de graisse d’une dizaine de centimètres d’épaisseur, l’animal dont la taille peut dépasser trois mètres pour plus de 600 kg, est en mesure d’affronter le blizzard en toute sérénité.
Le froid extrême, il adore ; et même par des températures inférieures à 40° sous zéro, il maintient sans aucun problème dans son corps les 37° C communs aux mammifères.

Prédateur solitaire, il parcourt allègrement plus de 1 000 km en une année, passant le plus clair de son temps à chasser le phoque et à dormir.

 

L’ours polaire peut attendre des heures, dans une immobilité parfaite, son " déjeuner " venu prendre une goulée d’air à son trou de respiration percé dans la glace. Cette manière de guetter ses proies aurait, dit-on, inspiré la chasse des Inuits.
Un phoque capturé est englouti sur place. L’estomac de l’ours polaire est capable de contenir plus de soixante kilos de graisse et de viande en une seule fois. De quoi assurer quelques journées sans fringale à ce coureur de banquets sur la banquise, beau comme une peluche et fort comme un iceberg. Cette force, il la mesure au gré des rencontres fortuites avec ses congénères lors de luttes viriles mais courtoises. Celles-ci virent au terrible combat lorsqu’il s’agit de posséder une femelle. Les griffes acérées et les crocs développant près d’une tonne de pression au centimètre carré sont alors des armes extrêmement redoutables.

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