L'augmentation de l'effet de serre, et donc le réchauffement de la planète, vont modifier profondément les équilibres climatiques, écologiques mais aussi les conditions de développement de l'ensemble de nos sociétés.

Des bouleversements climatiques

La fonte des glaciers et le réchauffement des océans entraîneront une élévation moyenne du niveau de la mer de 50 cm au cours de ce siècle. Le nombre et la violence des phénomènes climatiques extrêmes (sécheresses, inondations, tempêtes…) s'accroîtront et s'abattront notamment sur des régions jusque-là épargnées.

Des bouleversements écologiques

Les écosystèmes terrestres et marins subiront de profondes modifications de leur composition et de leur répartition . La richesse biologique de la planète (animale et végétale) diminuera avec l'extinction de nombreuses espèces qui n'auront pas le temps de s'adapter ou de migrer.

Des catastrophes humaines

Des centaines de millions de personnes sont menacées par la multiplication et la réapparition de certaines maladies (maladies vasculaires, paludisme, choléra…). Les famines se multiplieront avec la chute des rendements agricoles et la raréfaction des ressources en eau.

La montée du niveau des océans, les tempêtes ou encore la salinisation des nappes phréatiques rendront inhabitables certaines îles et zones côtières. Fuyant ces régions, les populations migreront vers l'intérieur des terres et rejoindront les agglomérations déjà surpeuplées.

Pays riches et pays pauvres sont loin d'être égaux face aux menaces du climat. Situés en grande majorité dans des régions soumises à des con-ditions climatiques extrêmes, les pays en développement seront les plus touchés par les catastrophes futures. Mais, plus encore, ce sont ces mêmes pays qui n'ont pas aujourd'hui les moyens de s'en prémunir.

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En savoir plus : La France est-elle menacée ?

Avec l'aimable autorisation du Réseau Action Climat France

La Chine a mis en garde contre les conséquences du réchauffement climatique dans les décennies à venir dans son premier rapport sur les changements climatiques, ont rapporté mercredi les médias officiels.

En ligne avec les prévisions internationales qui voient un réchauffement de la planète dans les années à venir, les scientifiques chinois estiment que leur pays subira un hausse des températures comprise entre 1,3 et 2,1 degrés Celsius d'ici à 2020, par rapport aux températures moyennes de l'année 2000, a rapporté l'agence China News Service.

D'ici à 2050, la hausse pourrait atteindre 3,3 degrés, puis jusqu'à 6 degrés avant la fin du siècle.

Selon l'agence Chine nouvelle, les auteurs du rapport ont estimé que cela devrait entraîner des pénuries d'eau, en dépit de précipitations plus abondantes, attribuables à une plus grande évaporation sous l'effet de la chaleur.

Les ouragans et autres désastres naturels devraient également être plus nombreux, selon l'étude élaborée par douze agences ou ministères, dont celui des Sciences et Technologie, qui s'est inquiété de l'impact du changement climatique sur la capacité de la nation à poursuivre son développement.

Ce rapport doit servir de référence scientifique et technique dans l'élaboration des futures politiques et pour la coopération internationale, a dit le vice-ministre des sciences et technologie Li Xueyong, selon le China Daily.

«Il montre aussi l'attention que la Chine porte au problème global, et sa détermination à travailler avec la communauté internationale», a-t-il ajouté.

Dès 2001, le groupe intergouvernemental d'experts sur le changement climatique - Giec, près de 5000 chercheurs du monde entier -, qui constitue la plus vaste expertise possible sur le sujet, s'est accordé sur un réchauffement moyen de la planète d'au moins + 1,4 à + 5,8 °C d'ici à 2100.

 


Le réchauffement climatique risque de transformer en profondeur l'Europe, qui pourrait être confrontée dans le siècle qui vient à une multiplication de tempêtes et d'inondations meurtrières. Le mercure pourrait monter au point de faire disparaître la neige des Alpes et obliger les amateurs de plage à séjourner en mer Baltique, bien au nord, plutôt qu'aux abords de la mer Méditerranée.

Ces chambardements sont évoqués par la Commission européenne dans un rapport présenté hier à l'occasion du dévoilement d'une nouvelle politique énergétique, qui fixe des objectifs ambitieux de réduction des émissions de gaz à effet de serre pour les pays membres de l'Union européenne.

Les températures exceptionnelles relevées ces derniers jours sur une large partie de l'hémisphère Nord, après un automne anormalement doux lui aussi, sont à la fois la manifestation du phénomène climatique El Niño et le signe du réchauffement planétaire en cours.

L'Organisation météorologique mondiale, les services météorologiques britanniques estiment qu'il y a «60 % de probabilité» pour que l'année 2007 détrône de peu l'année 1998.

El Niño, installé sur le Pacifique Est depuis la fin de l'été, contribuera encore à affoler le mercure jusqu'à la fin du premier trimestre, selon Jean-Pierre Céron, directeur adjoint de la climatologie à Météo France.

http://www.cyberpresse.ca/article/20070111/CPSCIENCES/70111039/5527/CPSCIENCES

 


 

http://www.cyberpresse.ca/article/20061227/CPSCIENCES/612270568/5527/CPSCIENCES